Idées reçues sur l’énergie
La transition énergétique : retour vers le futur ?
Dépendance énergétique et piège géopolitique
La terrible inertie climatique
Outrage à la biodiversité
Nouveaux imaginaires collectifs
Fausses bonnes idées et effets rebond

Mission Gaïa 1.5°C

Votre mission est accomplie ! Vous avez affronté un à un les principaux enjeux liés à l’énergie, au climat, à la biodiversité. Il est temps de prendre de la hauteur.

Cliquez sur chacun des feux pour révéler les messages clés à retenir.

Vous avez touché du doigt les conséquences de l’activité humaine sur le climat, sur la biodiversité… et sur la viabilité des entreprises. Mais savoir n’est pas agir. Alors mettez-vous en mouvement, il est encore temps !

Idées reçues sur l’énergie

  • Non, nous ne pouvons pas créer d’énergie.
    il y a une quantité d’énergie qui est donnée une fois pour toute.
  • Non, l’énergie propre n’existe pas.
    Ce n’est pas l’énergie qui est propre ou sale mais les contreparties de son usage.
  • Non, le prix de l’énergie ne dépend pas du stock disponible.
    Il est fixé par les investisseurs qui font de la spéculation.
    Le prix ne reflète donc pas la raréfaction des ressources

La transition énergétique : retour vers le futur ?

La production d’énergie fossile nous est indispensable aujourd’hui, alors que les êtres humains s’en sont passé jusqu’à l’ère industrielle, vers 1850.

Mais un retour en arrière paraît impossible : aujourd’hui, nous reposons, en moyenne mondiale, à 80 % sur les énergies fossiles. Ces énergies fossiles ont formidablement démultiplié la capacité productive de l'être humain et nous en avons besoin pour soutenir notre mode de vie.

Dépendance énergétique et piège géopolitique

Notre dépendance aux énergies fossiles crée trois problèmes :

  • La raréfaction des ressources fossiles, puisque nous les consommons plus vite que la capacité de la terre à les renouveler
  • En conséquence, la baisse du taux de retour énergétique : Il faut mobiliser de plus en plus d’énergie pour obtenir une unité d’énergie
  • Des inégalités dans l’accès aux ressources tensions géopolitiques exacerbées

La terrible inertie climatique

  • Le chercheur Dennis Meadows explique qu’il faut des années avant que la hausse des émissions de CO2 n’engendre une hausse des températures.
  • Il faut ensuite des dizaines, voire des centaines d’années avant que cela ne se reflète sur la santé de la biodiversité.

Cette inertie rend le changement difficile à percevoir. Et parce que nous ne percevons pas ce changement, nous n’agissons pas suffisamment. Malheureusement, lorsque les conséquences deviennent visibles, il est déjà trop tard pour éviter de sérieux dommages.

Outrage à la biodiversité

  • 75 % des espèces animales connues sont « sévèrement touchées » par les activités humaines
  • 50 % des coraux de récifs ont été détruits par rapport à 1870
  • 33 % des animaux marins ont disparu irréversiblement à cause de la surpêche et du réchauffement climatique

La disparition des écosystèmes menace notre survie à tous car ils sont indispensables au fonctionnement de notre société et à notre bien-être général !

Nouveaux imaginaires collectifs

Arthur Keller a proposé une cartographie des imaginaires de l’avenir :

  • Pour les illimitistes :
    la biocapacité est loin d’être dépassée et sera décuplée grâce aux innovations techniques
  • Pour les soutenabilistes :
    notre impact écologique va cesser de croître et se stabiliser naturellement au niveau de la biocapacité terrestre
  • Pour les découplistes et les décroissants :
    La biocapacité s’affaiblit, notre empreinte écologique va diminuer, soit grâce au découplage entre notre économie et notre empreinte écologique, soit en raison d’une décroissance économique
  • Pour les effondristes :
    la biocapacité et la croissance vont s’effondrer brutalement, il faut s’y préparer

Les deux premiers sont réfutés par les recherches scientifiques : notre empreinte écologique est largement supérieure à la biocapacité terrestre.

Fausses bonnes idées et effets rebond

L’effet rebond s’applique aux situations dans lesquelles suite à un gain en efficacité énergétique, au lieu de baisser, la consommation d’énergie augmente.

Par exemple, nos voitures ont considérablement gagné en efficacité énergétique. Mais elles sont maintenant plus grandes et plus puissantes, donc elles consomment toujours autant.

compris

Crédits :

Production : Very Up

Conception et développement : Pistil Studio

Contenu : José Maillet (Audencia Business School)

Musique : Martijn de Bont